BLOG DES AMIS DE PAUL-ÉRIC BLANRUE --- ARCHIVES, ACTUALITÉS, PROSPECTIVES --- DÉMYSTIFICATION ET CONTRE-HISTOIRE

dimanche 16 décembre 2018

L'une de ces deux scènes est interdite par l'État dans un édifice de la République, sauras-tu trouver laquelle ?




"Thèse fondamentale numéro un : la discrimination est absolument inéluctable et nécessaire. Lorsque je sors avec Hans et Franz, Jutta et Karin, je discrimine Peter et Paul, Ilse et Elisabeth. Lorsque j'achète chez Spar, je discrimine Edeka. Si je mange aujourd'hui des asperges, je discrimine les haricots et les petits pois. Lorsque je vais en vacances en Autriche, je discrimine la Suisse et les Antilles. Agir, ça veut dire faire des choix ; choisir, ça veut dire préférer celui-ci à celui-là ; et préférer ceci à cela, ça veut dire distinguer, discriminer. 
La question n'est pas : est-il justifié de discriminer ? Mais : comment faut-il que je discrimine, aux dépens de qui et de quoi ? En particulier cette question-ci est fondamentale : dois-je y appliquer ma propre capacité discriminante et tirer les leçons de mes propres erreurs, ou dois-je me laisser dicter par d'autres mes distinctions et la révision de mes propres jugements - par des politiciens ou des bureaucrates ?"


Hans-Hermann Hoppe

dimanche 9 décembre 2018

En marge des Gilets Jaunes : la Sécession, la seule solution !


"Le premier casseur c'est l'État. Il faut chasser l'État de nos têtes et de nos vies. Les lions ailés doivent rugir ! La solution ? La sécession : le droit de se séparer de l'État ! Un sécessionniste agit pour une société ouverte, apaisée, décentralisée, une société du consentement, du contrat privé, du choix personnel, de la liberté individuelle dans tous les secteurs de la vie, de la propriété, à commencer par celle de soi-même et des fruits de son travail - cette notion étant érigée en principe premier."

Paul-Éric Blanrue



"Nous affirmons l'individu. Nous posons l'individu comme centre, comme réalité, comme valeur, comme but : sans rien qui soit au-dessus de lui et qui le conditionne. L'individuation, nous voulons la porter toujours plus loin, sans douceur, jusqu'à d'absolues limites et d'absolues distances, jusqu'aux cimes - celles-ci se frayant, par des actes absolus, de nouvelles voies là où, jusqu'ici, régnaient les ténèbres et l'épouvante."

Julius Evola



"L’État moderne a privé les propriétaires privés du droit d’exclusion impliqué dans le concept même de propriété individuelle. La discrimination est rendue illégale : les employeurs ne peuvent embaucher qui ils veulent. Les propriétaires ne peuvent louer à qui leur plaît. (…) L’État a ainsi volé aux individus une grande partie de ce qui assurait leur protection physique. Ne pas avoir le droit d’exclure les autres signifie ne pas avoir le droit de se protéger. Le résultat de cette érosion des droits de la propriété par l’État démocratique est l’intégration forcée. (...) Les professeurs ne peuvent exclure les étudiants qui se comportent mal ; les employeurs sont condamnés à garder des employés nuls ; les propriétaires sont forcés de garder des locataires invivables ; les banques n’ont pas le droit d’éviter les clients à risque ; les clubs privés doivent accepter des membres contrairement à leurs statuts (…) Et pourtant, exclure quelqu’un de sa propriété est le seul moyen d’éviter des ennuis qui réduiraient la valeur de cette propriété. L’intégration forcée subventionne le mauvais comportement ; dans une société civilisée, le prix à payer pour un mauvais comportement est l’expulsion ; les individus pourris sont mis à l’écart pour protéger les individus honnêtes. Cette exclusion décourage les mauvais comportements, en accroît le coût. Si cette règle est brisée, les gens malhonnêtes et mal élevés vont proliférer. Cette politique d’intégration forcée a des résultats visibles : toutes les relations sociales, professionnelles ou privées deviennent de plus en plus égalitaires et le degré de civilisation diminue."

Hans-Hermann Hoppe


vendredi 30 novembre 2018

"Sécession" : "Avec ce livre, le libertarien est en pays de connaissance !" (Thierry Falissard)

L'avis de Thierry Falissard (auteur de l'indispensable Faut-il avoir peur de la liberté ? - Le libéralisme en 21 questions, 2012) sur Sécession. L'art de désobéir :

"Désobéissance civile (Thoreau), droit d'ignorer l'État (Spencer), individualisme bien compris et égoïsme rationnel, droit naturel et liberté d'expression, avec ce livre le libertarien est en pays de connaissance ! Hayek appelait déjà en 1949 à la constitution d’une utopie libérale visionnaire et subversive. Mais ce n'est plus de la rêverie : la faillite des États nous y oblige."

POUR PASSER COMMANDE, CLIQUEZ ICI !

Faites sécession !


"L’État est l’ennemi. Je répète : l’État est l’ennemi. Un sécessionniste parle aux Français… «L’État est le maître de mon esprit, il veut que je croie en lui et m’impose un credo, le credo de la légalité », tonnait Max Stirner. C’est une fiction métaphysique à laquelle nous ne pouvons plus nous permettre de croire. Plus nous y croyons, plus nous lui conférons d’autorité, et plus sa fiction s’auto-alimente. « Mais pourtant il fonctionne ! » Oui, parfois, pourquoi pas, mais à quel prix ? Le principe qu’énonçait Léon Trotski en 1937 reste toujours d’actualité : « Qui n’obéit pas, ne mange pas »."


Paul-Éric Blanrue, "Sécession - L'art de désobéir".




mercredi 7 novembre 2018

"SÉCESSION.L'ART DE DÉSOBÉIR" : l'avis du professeur Bertrand Lemennicier.




"J'ai lu votre livre avec un vif intérêt. Votre parcours du monarchisme aux villes privées libres ou principautés m'apparaît être un parcours intellectuel initiatique. 
Je recommanderai votre ouvrage à mes collègues qui s'intéressent à la sécession.
(Bertrand Lemennicier, économiste français, professeur agrégé des universités, Université de Paris II Panthéon-Assas, membre de la Société du Mont-Pèlerin).


mercredi 31 octobre 2018

Il est né le divin enfant ! Tout chaud sorti de l'imprimerie ! "SÉCESSION" de Blanrue (300 pages) est enfin disponible à la vente !




LE LIVRE 
LE PLUS RADICAL 
DE BLANRUE



Tout frais sortis des cartons,
prêts pour l'expédition !

« - Que craignez-vous ? Une partition ? Une sécession ? 
- Oui, je pense à cela, c’est ce qui me préoccupe. explique Gérard Collomb. »
31 octobre 2018
Source


dimanche 14 octobre 2018

SÉCESSION. L'ART DE DÉSOBÉIR. Premier extrait in chapitre 1. "Fondation du royaume intérieur."



"Vivons-nous dans un monde trop égoïste ? On le prétend avec frénésie, que ce soit l’omniprésent Matthieu Ricard ou Jacques Attali, banquier autopromu apôtre de la fraternité universelle, un comble pour ce conseiller de l’ombre du lascar François Mitterrand et soutien du rothschildien président Macron ! Pas une heure ne passe sans qu’un média mainstream ne nous jette à la figure une hideuse description de l'individu moderne. Nous sommes tous un tas d’immondes égoïstes, repus et heureux de vivre comme des porcs dans leur bauge. De mauvais citoyens qui votent peu et mal. De misérables marauds qui ne pensent qu’à leur petit confort et se désintéressent outrément du malheur du monde, de l’égalité salariale des femmes et du mansplaining, de la souffrance animale, des immigrés, des SDF, des mal-logés, de « Dame nature », de la couche d’ozone, du réchauffement climatique (sic). Les prédicateurs en cour n’ont que le mot « inégalités » à la bouche – inégalités contre lesquelles la morale civique nous commande de combattre sous peine d’être qualifiés de bourgeois ou de fascistes. Si l’on est un mâle blanc hétérosexuel, les péchés que nous avons à expier sont pis encore ! Nous voici coupables d’à peu près tout ce que le monde a produit depuis des millénaires en matière de massacres abjects, d’esclavages répugnants, de misères atroces et de génocides infernaux.
Je crois au contraire que la plupart de nos contemporains sont soumis à des exigences extérieures qu’ils ne contrôlent pas et que le véritable mal vient de là. L’individualisme présent n’est qu’un mot creux. Nous sommes plongés dans une société où il est devenu interdit de penser par nos propres facultés. Nous sommes imbibés de valeurs choisies pour nous, par d’autres que nous. Lorsque clamer ce que l’on a sur le cœur devient un crime de la pensée, quand l’État, omniprésent dans nos vies, se dote d’un pouvoir discrétionnaire sur nos esprits, nous impose des normes de comportement au point que sa police traque les réfractaires et que la justice les punit à de lourdes peines, on ne peut, quand on a un soupçon de dignité, se permettre le luxe de se laisser aller à abandonner le « soi », entité réelle ou illusoire, pour faire plaisir à ses contempteurs - sauf à se retirer pour le reste de nos jours chez les Chartreux ou dans un ashram (ce qui n’est pas donné à tout le monde), en priant pour que l’État et sa bureaucratie tatillonne n’y mettent pas les pieds (chose à peu près impossible).
Voulons-nous être dominés par des idées qui ne sont que l’expression théorique des intérêts d’autrui ? Notre vie n’appartient qu’à nous. Nous sommes les intendants de notre corps et de notre esprit. C’est à ce prix que nous en sommes responsables. C’est en raison de la liberté que nous avons su conquérir sur nous que nous sommes légitimes à parler et à défendre, le cas échéant, certains principes supérieurs. Sinon, nous ne sommes que les « hommes-machines » qui faisaient horreur à Georges Gurdjieff, des robots, des automates, des perroquets, des aveugles, des atomes tournoyant tout abrutis dans la grande cage à hamsters du « On », l’univers gris, sans forme ni visage décrit dans Être et Temps (1927) de Martin Heidegger.
L’urgence est de devenir un « homme différencié », selon l’heureuse formule de Julius Evola. Nous devons trouver en nous-mêmes les principes qui régissent notre vie. Imiter les autres dans nos jeunes années, nous inspirer de certains types de héros populaires est certainement un bon début, une formation nécessaire du moment que l’on n’est pas un enfant surdoué comme Mozart, à la seule condition de nous construire nous-mêmes ensuite, en sélectionnant le bon grain et l’ivraie dans les modèles que l’on a choisi de suivre. On doit un jour savoir se séparer de nos inspirateurs, trouver la voie qui nous convient et s’adapter à nos aptitudes. Le bon maître spirituel, qu’on appelle guru dans la tradition hindoue (un mot signifiant simplement « enseignant »), n’est pas un chefaillon irrité désireux de conserver auprès de lui ses disciples jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il doit être un libérateur, apprenant à ses élèves à le quitter le moment venu, afin de vivre de manière autonome, une fois formés, de leur plein gré, à une discipline qui les aidera à se guider en toute conscience - et non par la force de l’habitude, en raison d’une abdication devant le consensus imposé ou d’un manque abyssal de tonus psychique."


COMMANDEZ ICI 


mercredi 26 septembre 2018

Le nouveau Blanrue : "SÉCESSION - L'ART DE DÉSOBÉIR". Un livre fracassant ! époustouflant ! révolutionnaire !



Contre toute espèce de conformisme sclérosant, 
Paul-Éric Blanrue nous offre son livre le plus radical
À travers ses expériences personnelles (de stupéfiantes révélations à la clé !) 
et en poursuivant au triple galop une réflexion extrêmement originale, Blanrue nous propose une solution percutante pour nous affranchir des diktats de la milice de la pensée, des « lignes de parti » en tout genre et de l’infernale emprise de l’État sur nos vies. 
Il ne s’agit plus de « s’indigner » : 
il faut s'évader,  il faut désobéir, il faut FAIRE SÉCESSION !

FRACASSANT !

Sortie officielle le 26 octobre 2018.

mercredi 20 juin 2018

Allemagne : 85% des migrants dépendent de l'aide sociale.



EUROPE 1 : "Sur les 1,3 million de demandeurs d’asile enregistrés en Allemagne depuis 2015, seuls 17% déclarent avoir fréquenté un établissement d’enseignement supérieur (donc moins d’un sur cinq), et la majorité, en réalité, n’a pas dépassé le collège. Les médecins, les ingénieurs, sont très minoritaires, moins de 2% du total. Les migrants syriens, souvent plus diplômés, ne trouvent pas davantage de travail : selon les derniers chiffres des autorités allemandes, 69.300 Syriens occupent un vrai travail en Allemagne (soumis à cotisations), donc un Syrien sur 7. 
85% d’entre eux, pour vivre, DÉPENDENT DE L'AIDE SOCIALE. 
Et c’est la réalité que découvrent les Allemands : l’intégration est particulièrement difficile pour les réfugiés, EN DÉPIT des programmes de formation, des aides mises en place. 
Seuls 150.000 réfugiés originaires des huit principaux pays producteurs d’asile ont trouvé un emploi stable depuis 2015... L’Allemagne, qui prévoit de consacrer 13 MILLIARDS d’euros à des cours de langues et des formations pour les migrants d’ici 2022."


La crise migratoire c'est d'abord la crise de l'État-providence qui fait les proches aux uns pour donner aux autres (sans AUCUN résultat).

lundi 18 juin 2018

Une spécialiste de l'Afrique, professeur à l'Université de Turin, démonte une par une les "fake news" sur les migrants.



Migrants?! (Ed. Segno). Un livre vient de sortir en Italie, écrit par Anna Bono, ancienne professeur d'Histoire et d'Institutions de l'Afrique à l'Université de Turin. Elle démonte une par une les fake news sur les migrants.

1° Les migrants sont-ils des réfugiés dépourvus de ressources ?
----> "Seulement 5% des migrants qui viennent en Italie sont vraiment des vrais réfugiés. Ils ne sont pas les « derniers des derniers » parce qu'ils paient des milliers de dollars pour le voyage et les faux documents". En 2015, parmi toutes ces demandes, seules environ 3 500 ont été couronnées de succès. En 2016, moins de 5 000. L'année dernière un peu plus de 6 000. En pourcentages, entre 5% et 8%. Tous les autres sont des migrants économiques". 
Et encore: "Ce ne sont pas les "derniers des derniers". Comme il s'agit de trajets illégaux, 90% d'entre eux comptent sur des organisations criminelles et, par conséquent, ceux qui embarquent doivent être en mesure de collecter des milliers de dollars pour garantir les services des passeurs. Tout le monde ne peut pas se permettre d'amasser ces sommes, donc ils ne sont pas nécessairement si pauvres."

2° On a laissé tomber l'Afrique ?
-----> "L'Afrique est le continent le plus assisté en termes d'aide humanitaire et de coopération au développement. On les aide beaucoup, il y a une sorte de plan Marshall chaque année. Mais le problème est qu'une partie importante de cet argent se répartit entre la corruption des gouvernements et le tribalisme qui se nourrissent mutuellement". Un changement de paradigme est nécessaire. "Le développement en Afrique ne peut pas s'importer. Il doit toujours se produire à partir de lui-même". Il faut moins d'argent et une « meilleure gouvernance », c'est la solution »."

3° Les gouvernements africains travaillent à limiter les départs ?
------> "C'est le contraire qui est vrai. Les gouvernements sont souvent les premiers responsables des départs, surtout si, comme nous l'avons dit, les migrants ne sont pas désespérés ou des personnes venant de villages isolés, mais des gens qui ont des moyens. L'essentiel de la responsabilité réside donc précisément dans le découragement induit par le copinage et la corruption, qui incitent beaucoup à voir le départ comme le dernier espoir".

4° Les terroristes participent au trafic des migrants et l'utilisent à leur profit :
-----> "Depuis au moins deux ans, des réseaux terroristes sont impliqués dans le trafic de personnes, dont ils tirent des ressources essentiellement pour acheter des armes. L'existence de ces routes migratoires peut aussi faciliter le premier mouvement vers l'Afrique puis vers l'Europe des terroristes. C'est le cas de militants de l'État islamique vaincus en Syrie et en Irak".

L'AUTEUR DU LIVRE - Anna Bono a été chercheuse en Histoire et Institutions de l'Afrique au Département de la Culture, de la Politique et de la Société à l'Université de Turin jusqu'en 2015. De 1984 à 1993, elle est restée en Afrique pour mener des recherches de terrain sur la côte swahilie au Kenya. De 2004 à 2009, elle a collaboré avec l'Institut supérieur d'études sur les femmes de l'Université pontificale Regina Apostolorum. De 2004 à 2010, elle a dirigé le Département du développement humain du Cespas, le Centre européen d'études sur la population, l'environnement et le développement. Jusqu'en 2010, elle a collaboré avec le ministère des Affaires étrangères dans le cadre du Forum stratégique dirigé par le conseiller du ministre, Pia Luisa Bianco. Elle a écrit plus de 1 600 articles, essais et livres scientifiques et informatifs sur les relations internationales, les problèmes de développement, la coopération internationale, l'émigration concernant l'Afrique.

dimanche 17 juin 2018

Fête des fathers ! Patriarcat not dead ! Charles Ingalls forever !

On n'oublie pas que la petite-fille du véritable Charles Ingalls, Rose Wilder Lane (1888-1968), a été l'une des premières libertariennes

L'authentique Charles Ingalls (1836-1902)
C'est Rose Wilder Lane qui, fort de son talent d'écrivain-journaliste, a rewrité les manuscrits de la série des best-sellers Little House on the prairie rédigés par sa maman, Laura Ingalls (1867-1957), afin qu'ils soient lisibles pour le grand public.

Rose Wilder Lane
C'est grâce aux droits des livres autobiographiques à succès La Petite maison dans la prairie qu'a été financée la campagne de Roger MacBride, candidat à la présidence des États-Unis pour le Libertarian party en 1976. 
Le réalisateur-comédien-scénariste-producteur de la série télé du même nom, Michael Landon, était tout proche de ces idées-là.


Pour en savoir plus :


mardi 12 juin 2018

Matteo Salvini : "Fier de défendre la sécurité des Italiens, à ceux qui me veulent du mal j'envoie un sourire et un bisou !" La classe italienne qui coupe le sifflet des rageux.


Une carte toute simple pour expliquer l'imposture du trafic des migrants, à qui la mafia des passeurs vend cher un bateau contre de faux espoirs de richesse. 
Si vraiment il était question de sauver des vies, comme l'ânonnent Attali, Sinclair et Plenel, nul besoin d'accoster en Italie, à Malte ou en Espagne. La Tunisie est le pays le plus proche de l'embarcation, il suffirait d'y accoster. Ils n'y pensent même pas. Les trafiquants leur ont vendu les aides sociales, du pain et des jeux, et ils comptent bien faire leur beurre en continuant à vendre cette chimère à des populations déboussolées.


On lit, dans le rapport d'activités de l'ONG "SOS Méditerranée" qui s'occupe de l'Aquarius, le navire des migrants, que "des parlementaires français ont attribué une partie de leur réserve parlementaire" à cette action. Selon BFMTV c'est la réserve parlementaire du Parti socialiste qui a financé l'affrètement de l'Aquarius ! Normal ?
Le trafic d'êtres humains est récemment devenu un crime international. Pour la première fois, le Conseil de sécurité à l'ONU a sanctionné, jeudi, six chefs de réseaux de trafics en Libye. Ils ont été envoyés en prison ? On leur a demandé de rembourser les sommes volées aux migrants ? Nullement : on a décidé du gel de leurs comptes bancaires et ils ont l'interdiction de voyager ! Avec de telles mesures prétendument "dissuasives", il ne faut pas s'étonner de ce qu'il se passe aujourd'hui...
Heureusement la Coupe du Monde de foot va faire oublier tout ça !


Paul-Éric Blanrue

La mode de l'intelligence artificielle.

On phosphore beaucoup sur l'intelligence artificielle en ce moment. On parie sur l'avenir, on se projette, on spécule, on crée une mode. J'ai pourtant l'impression qu'avec sa propre intelligence (naturelle, surnaturelle ?), l'univers ne s'en est pas trop mal tiré jusqu'à présent. Jusqu'à permettre peut-être la création de l'intelligence artificielle, c'est dire ! L'extraordinaire invention de la conscience (l'ouverture et la réflexion de l'univers sur lui-même) était un préalable non négligeable à tout ceci, à nous-mêmes, à nos rêves et projections, ce que semblent passer par pertes et profits les modernes Jules Verne. C'est tout bête, la conscience, prétend-on - en tout cas on en constate à chaque instant la réalité, on la sent, on la vit, sans que nul ne sache vraiment ce que c'est ni comment ça fonctionne. Ce serait un bon début de s'y pencher, de creuser cette affaire, de l'expérimenter en profondeur, comme le tentent  depuis quelques millénaires certains esprits éclairés, éveillés, qui ne font pas la course au best-seller. L'avenir c'est bien, mais ça n'existe pas encore. Ce qui existe c'est maintenant, c'est la conscience de cette seconde qui s'écoule sans qu'on l'ait vu passer. Il faudrait y songer davantage. "Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l'univers et les dieux".

Paul-Éric Blanrue


lundi 11 juin 2018

Le baron Pinoteau fait l'éloge du livre de Blanrue sur le comte de Chambord.


Amis des Capétiens, je vous recommande chaudement la lecture de l'excellent article ci-joint du baron Hervé Pinoteau, chancelier du Chef de la maison de Bourbon, faisant le point sur les querelles dynastiques agitant les aînés des Bourbons et leurs cadets Orléans. 
Même si nos chemins se sont séparés depuis longtemps, je considère toujours Pinoteau comme un admirable chercheur doublé d'un honnête homme. 
Cet érudit, vice-président de l'Académie internationale d'héraldique, président-fondateur de la Société française de vexillologie, président de la Société nationale des antiquaires de France, m'a jadis fait l'honneur de préfacer mon premier livre :


"J'ai cité des témoignages et des archives, mais je me dois de citer un autre, le livre très important de Paul-Eric Blanrue, Lumières sur le comte de Chambord. Le témoignage inédit du P. Bole, confesseur du Prince en exil, Paris, Communication et tradition, 1995. J'en fis la préface et j'avais dit à cet auteur d'aller voir dans les archives de la Compagnie de Jésus (à Vanves, Hauts-de-Seine) les lettres que ce Père écrivit à un ami jésuite comme lui. Nous avons des témoignages sur ce que le comte de Chambord pensait ou même ce que pouvait dire ce Prince sur la non succession des Orléans. Il est indispensable de lire ce très utile document sur le R.P. Joseph Bole S.J., confesseur du Prince, si non se taire.


Paul-Éric Blanrue


dimanche 3 juin 2018

La démocratie pour les nuls.


Sacha Guitry, Claude Monet et Venise.

Lettre de Sacha Guitry au peintre Claude Monet, où il est question de Venise (1923).

"Monsieur Monet, Je sais très bien que ce n’est pas poli d’écrire à la machine … Mais, je vous écris exprès à la machine pour deux raisons. D’abord pour que vous puissiez me lire sans fatigue… et puis parce que j’ai une machine à écrire toute neuve. Je ne sais pas encore très bien m’en servir. Je tape avec un doigt et il me faut un temps infini pour faire une ligne… mais grâce à cela je vais rester un peu plus longtemps avec vous. Nous nous étions jurés d’aller vous dire bonjours sitôt rentrés de Venise. Hélas ! Yvonne a attrapé une angine au bord du Grand Canal. Et notre joie d’être là-bas a été bien compromise. Elle est à peine rétablie et nous reprenons ce soir l’Amour Masqué. Si dans quelques jours elle se sent assez vaillante pour faire le voyage, nous irons passer une heure à Giverny. Mais si vous devez venir à Paris d’ici une quinzaine de jours ne manquez pas de venir déjeuner chez nous avec la Dame Blanche. Aux amis qui me demandent si Venise est aussi belle que dans vos tableaux, je réponds que nous n’avons pas vos yeux et qu’il n’est pas donné à tous de voir ce que vous voyez. Les deux merveilles que j’ai de vous ornent notre maison et notre vie. C’est une joie constante de les admirer et chaque jour nous les aimons davantage. Je vous vénère et je vous aime de tout mon cœur, Monsieur Monet. Sacha Guitry".


Le grand secret du socialisme : la jalousie, l'aigreur, le ressentiment.

samedi 2 juin 2018

Libres propos.


L'objectif premier de la proposition de la loi contre les fake news : étouffer la voix des lanceurs d'alerte.


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Le Point : "Comme il ne peut pas gagner sur tous les tableaux, l'État devra tout de même financer chaque année le trou entre les recettes totales de SNCF Réseau et ses dépenses... Cela représente 2,5 milliards d'euros par an."
2,5 milliards par an ? Ce n'est pas cher. Surtout si c'est l'État qui paye !


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Très bien, l'idée du loto du patrimoine. Paye qui veut, gagne qui peut. On devrait étendre le concept à la dette de la SNCF. Le loto des cheminots. Puis à tous les impôts par extension. Que les volontaires lèvent le doigt et règlent la note avec le sourire. Les autres peuvent partir en vacances avec la somme économisée, tout le monde sera content !
De toutes les belles idées inscrites au fronton de nos monuments publics, on a oublié la première, la liberté, à savoir le consentement. On parle beaucoup, avec raison, du consentement sexuel en ce moment, mais jamais du consentement des individus à propos de ce que l'État fait de leur argent, de la possibilité pour les contribuables qui le désirent de ne pas être rackettés par les agents du fisc. Il est temps de profiter de toutes les occasions pour rappeler cette évidence oubliée. 
Comment se nomme cette activité consistant à vous faire les poches sans votre accord ? Le vol.


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Donc le Front national est devenu le Rassemblement national... Marine Le Pen: "Le nouveau logo, je l'ai dit à nos cadres, nous avons voulu qu'il soit moins anguleux, plus féminin, plus rond, plus rassembleur aussi. C'est pourquoi nos équipes de graphistes en interne, et je les remercie pour leur travail, ont choisi de représenter notre flamme stylisée dans un cercle. Mais un cercle ouvert. S'il n'est pas fermé, c'est aussi pour que symboliquement, la flamme conduise au Rassemblement national. Et de manière visuelle, qu'elle lie l'image de la fidélité à l'affirmation de notre projet, de notre objectif".


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"Partout et toujours, dans toutes les circonstances, il y a une conspiration, ou une alliance instinctive, des intelligences bornées, débiles et vulgaires, contre les intelligences supérieures ; celles-là font bloc, par suite d’une crainte commune, contre celles-ci. Il est facile au grand nombre des premières, sous une constitution républicaine, de supprimer et d’exclure les dernières, pour ne pas être débordées par elles. Ne sont-elles pas, en vertu du même droit originel, toujours cinquante contre une ?" (Arthur Schopenhauer).

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"Il n'existe plus à présent aucun parti ou mouvement auquel on puisse adhérer inconditionnellement et pour lequel on puisse se battre avec une conviction totale parce qu'il se présente comme le défenseur d'une idée supérieure. Malgré la variété des étiquettes, le monde actuel des partis se réduit à un régime de politicards jouant souvent le rôle d'hommes de paille au service d'intérêts financiers, industriels ou syndicaux. Par ailleurs, la situation générale est telle, désormais, qu'alors même qu'il existerait des partis ou des mouvements d'une autre sorte, ils n'auraient presque aucune audience dans les masses déracinés, ces masses ne réagissant positivement qu'en faveur de qui leur promet des avantages matériels et des quêtes « sociales ». Si ce ne sont pas là les seules cordes qui vibrent, l'unique prise que les masses offrent encore aujourd'hui ─ et même aujourd'hui plus que jamais ─ se situe sur le plan des forces passionnelles et sub-intellectuelles, forces qui, par leur nature même, sont dépourvues de toute stabilité. Ce sont sur ces forces que comptent les démagogues, les meneurs de peuple, les manipulateurs de mythes, les fabricants d' « opinion publique »" (Julius Evola).

*

"Ciel au-dessus de moi ! Toi pur et profond ! ô abîme de lumière ! M'élancer vers tes hauteurs - telle est ma profondeur ! Disparaître dans ta pureté, telle est mon innocence ! Quand j'errais solitaire, de quoi avait faim mon âme dans les nuits ténébreuses et le labyrinthe des vies ? Et quand j'escaladais les monts, n'était-ce pas toi que je cherchais ? Toutes mes errances et toutes mes ascensions n'étaient que la nécessité et l'expédient d'une impuissance. Vouloir est la seule chose à laquelle aspire ma volonté - vouloir en toi " (Nietzsche).

Nicolas Roerich (1874-1947)

*


"Prenez en exemple l’espace,

Méditez l’absence de centre et de limite !


Prenez l’exemple de soleil et lune,

Méditez sur la clarté sans ombre !


Prenez la montagne en exemple,

Méditez ce qui ne bouge ni ne s’altère !


Prenez en exemple l’océan,

Méditez les profondeurs insondables !


Avec le but en l’esprit,

Méditez sans avidité ni mépris !"

(Milarepa, 1040-1123)


Paul-Éric Blanrue